BRUIT DES AVIONS "RAFALE"

Publié le par Evelyne et Lucien RUTY

         « Il y a une vingtaine d’années une étude avait été menée qui aboutit à l’établissement de lignes dites « isopsophiques » qui suivaient la propagation du bruit sur le terrain et déterminaient 3 zones frappées de plus ou moins d’interdits en matière d’habitat et de construction... un an après le Préfet autorisait la construction de l’Hôtel des Aubuns, dans l’axe de la piste, en pleine zone A...
         A l’époque, non seulement le trafic aérien militaire était plus important qu’aujourd’hui mais encore, les Marins autorisaient tous les week-ends l’entraînement d’Air Inter et d’Air France, activité gérée bénévolement par la Marine et fort lucrative pour la CCI qui encaissait les taxes d’atterrissage. A part peu-être les Etendards et les Crusader en configuration d’appontage, les avions d’alors étaient moins bruyants que le Rafale mais l’exposition au bruit  durait plus longtemps, et souvent tard le soir.
         A part quelques réclamations quand le volume des vols augmentait, les riverains , conscients de ce que la BAN apportait à la population en termes d’économie, et, par ailleurs, qu’ils fussent civils ou militaires, vivant de la Marine s’accommodaient de la situation.
         C’est pourquoi, motivée par quinze jours par an de désagrément, la démarche du député Lachaud me paraît mal venue et m’amène à poser la question de savoir si elle ne s’inscrit pas dans cette croyance que, du Larzac au camp des Garrigues, on peut s’en prendre facilement au domaine militaire ?
         On saura bientôt si le projet de ligne TGV vaudra aux mêmes villages autant de sollicitude de la part de M. Lachaud.
         Enfin, on doit savoir que, si Nîmes-Garons est ouvert à la circulation aérienne civile, le Ministère de la Défense Nationale en est l’affectataire principal pour les besoins de la Marine Nationale ; raison pour laquelle ce sont des marins qui assurent le contrôle, la sécurité et l’organisation des secours.
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