MORT POUR LA FRANCE
Midi Libre de ce jour a publié un article relatif aux difficultés auxquelles se heurte Madame Marie Claude Teuma dans les démarches qu’elle a entreprises afin d’obtenir que la mention « Mort pour la France » soit décernée à son père, assassiné lors des troubles qui ont ensanglanté l’Oranie en 1962.
En tant que femme et mère de famille, je suis bouleversée par la piété filiale dont fait preuve Mme Teuma qui, près de 50 ans après la mort de son père, mène un vain combat contre une administration tatillonne dont les décisions successives sont frappées de plus d’incohérence que de sentiment.
En tant que membre du Front National, c’est la colère qui dicte ma réaction. Parce qu’il a été tué quelques jours après une date censée marquer la fin d’hostilités dont on sait pourtant qu’elles se sont poursuivies sous la forme de massacres de Pieds-Noirs, d’enlèvement de femmes et de pillages le père de Mme Teuma n’est pas jugé digne de la mention « Mort pour la France » . Pour cela, il eut peut-être fallu qu’il collaborât avec les fellagahs.
Ou bien qu’il ait sur les mains du sang français comme cette Djemila Bouired, terroriste poseuse de bombes qui s’illustra dans le sanglant attentat du « Milk Bar » …et vient de se rappeler à notre souvenir en venant se faire hospitaliser en France.
Les ronds-de- cuir du Ministère de la Défense qui ont annulé le 21 Décembre une décision datée du 5 Novembre, devraient vérifier mais je gage qu’il a fallu moins de temps pour autoriser Djemila Bouired à venir se faire soigner chez les bourreaux de son peuple.
Evelyne RUTY