FIDÈLE ET TANT DE FOIS MEURTRIE : LA POLOGNE

Publié le par Evelyne et Lucien RUTY

 

 

        Comme l’Irlande  récemment, la Pologne est en train de démontrer au monde  qu’un petit pays, pour peu que ses habitants aient toujours cultivé leurs vertus patriotique,  leur instinct belliqueux et la foi de leurs ancêtres ne doit jamais désespérer de la liberté

         Comme l’Irlande, la Pologne a toujours cherché le soutien de la France et lui a prouvé sa gratitude en répandant généreusement le sang de ses fils… parmi les meilleurs guerriers du monde.

         Après s’être cherchée dans d’interminables querelles féodales, une dynastie élective - celle des Jagellon – entra en fanfare sur la scène internationale lorsque, après avoir libéré son pays de l’occupation russe et suédoise, Jean Sobieski délivra Vienne assiégée par les Turcs . Suivit une longue période de guerre pour la succession au trône qui va s’achever par le dépeçage au profit de la Russie, de la Prusse et de l’Autriche, de 1763 à 1918. Indépendante de 1918 à 1940, la Pologne sera partagée entre le Reich et l’URSS avant de se retrouver état satellite de celle-ci, jouissant de tous les bienfaits de la Pax Soviética : goulag, parti unique, persécutions religieuses,.. enfermement derrière le rideau de fer…

          Dès 1792 les insurgés polonais ont mis leur épée au service de la France qui entrait dans une période de 23 ans de guerre. Du lieutenant Sulkowski, tué en Egypte en 1798, au maréchal Poniatowski, noyé en 1813 pendant la bataille de Leipzig, des dizaines de milliers de Polonais versèrent leur sang pour la        République puis pour l’Empereur. De Somosierra, leur plus brillante victoire, à Waterloo où une poignée des derniers lanciers chargea en criant « Vive l’Empereur » à celui qui leur avait rendu la dignité d’hommes libres, les Polonais considérèrent toujours que leur pays avait épousé la France.  L’Eurocratie de Bruxelles, avec les diktats de sa bureaucratie ne pouvait pas espérer faire plier ce peuple valeureux à sa volonté

 

HYMNE A LA RÉGÉNÉRATION DE LA POLOGNE

 

Pologne infortunée               Déjà l’Europe entière      Recevez notre hommage

Tu pleurais ton malheur       Voyait avec effroi           Français et vous Germains

Lorsque la destinée               Une horde étrangère       Vous tous dont le courage

Te gardait un vengeur          Venir dicter sa loi           Punit les assassins

Tu n’es plus asservie           Mais un puissant génie   La Pologne charmée

Tu recouvres ton nom          Luttait contre Albion      Chante au bruit du canon

Salut, ô ma Patrie                 I l te rend à la vie          Gloire à la Grande Armée 

Gloire à Napoléon !           Gloire à Napoléon !       Gloire à Napoléon

 

 

« LA MARCHE DE DABROWSKI »

(Hymne national polonais (1797)

 

La Pologne n’est pas encore morte. Tant que nous vivons.

Ce que la force étrangère a arraché, Nous, à la pointe de

l’épée, le reprendrons

 

Marche, marche Dabrowski !

De la terre d’Italie vers celle de Pologne   (refrain)

Sous ton commandement

Unissons maintenant la Nation

 

Nous traverserons la Vistule,. Nous traverserons la Warta

Nous redeviendrons Polonais BONAPARTE nous a donné

L’exemple sur la façon dont nous devons gagner

 

(refrain)

 

Comme Czarnecki à Poznan, après l’invasion suédoise Pour

Sauver la Patrie, nous reviendrons par la mer

Dès maintenant un père en larmes dit à sa fille Basia:

« Ecoute, déjà l’on dit que les nôtres battent du tambour !

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Gloire aux fiers lanciers polonais<br /> 1.<br /> Dans la froide Scandinavie,<br /> Du héros retentit le nom.<br /> Soudain la Pologne asservie,<br /> Se lève pour Napoléon.<br /> Il avait brisé les entraves<br /> De ce peuple ami des Français.<br /> Et la France au rang de ses braves (bis)<br /> Compta les lanciers polonais. (bis)<br /> <br /> 2.<br /> Sans regret quittant leur patrie<br /> Pour Napoléon ces guerriers<br /> Vont jusqu’aux champs d’Ibérie<br /> Cueillir des moissons de lauriers.<br /> Partout où l’honneur les appelle,<br /> Ils veulent tenter des hauts faits.<br /> Et partout la gloire est fidèle (bis)<br /> Aux braves lanciers polonais (bis)<br /> <br /> 3.<br /> Quand la fortune trop volage<br /> Quand la plus noire des trahisons<br /> Ensemble ont trompé le courage<br /> De notre grand Napoléon.<br /> Il fit en présentant les armes<br /> De touchants adieux aux Français.<br /> Et l’on vit répandre des larmes (bis)<br /> Aux braves lanciers polonais. (bis)<br /> <br /> 4.<br /> Napoléon l’âme attendrie<br /> L’eût dit dans un pareil moment :<br /> ‘‘ Retournez dans votre patrie,<br /> Allez, je vous rends vos serments. ’’<br /> Il ne croyait dans son exil,<br /> N’être suivi que de Français.<br /> Mais il retrouva dans son île (bis)<br /> Encore des lanciers polonais. (bis)<br /> <br /> 5.<br /> Vous qu’à nos nobles journées<br /> Le courage a fait participer,<br /> Polonais, de vos destinées<br /> Le ciel doit enfin s’occuper.<br /> Fussiez-vous un jour dans les alarmes,<br /> Sachez que nous n’oublierons jamais<br /> Que nous avions pour frères d’armes (bis)<br /> Les braves lanciers polonais. (bis)
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