VALDEGOUR : AU SECOURS DE LA SUPERETTE
De l’avis général, le commerce de centre ville se meurt. L’implantation incessante de nouvelles grandes surfaces et la multiplication de galeries marchandes qui les accompagnent asphyxient lentement les petites boutiques de l’écusson sans lesquelles la vie déserte un espace naguère encore très animé. De plus en plus de clients potentiels n’ont d’autre recours que d’aller en périphérie pour effectuer des achats dont le centre ville ne leur donne plus la possibilité.
Mais la population du centre ville n’est pas la seule à être touchée. Les milliers d’habitants du secteur de Valdegour souffrent eux aussi du même phénomène aggravé encore par les restrictions apportées à la desserte par bus à cause de l’insécurité et par leur moindre pouvoir d’achat.
Néanmoins, et malgré les échecs successifs enregistrés par ses prédécesseurs, un commerçant courageux a décidé de tenter l’aventure. Sa supérette est belle, propre, avec un personnel aimable... et pourtant elle est très peu fréquentée à cause des prix pratiquées imposés par la stratégie mercantile du groupe Carrefour auquel ses grandes surfaces ne suffisent sans doute pas.
MM qui détenez les cordons de la bourse, peut-être qu’une subvention de soutien permettrait à M. Mohamed ARIF de garder la tête hors de l’eau en attendant une solution à ses problèmes... Et pourquoi ne pas demander à certains de limiter leur rapacité... .
Lucien RUTY - candidat FN sur le 6ème canton et à la Mairie de Nîmes